Les organismes de sécurité canadiens pensent que les entreprises du pays doivent beaucoup faire attention au moment d’utiliser des technologies qui sont fournies par les sociétés d’État qui proviennent de pays qui veulent voler des secrets industriels. Ces informations figurent dans des documents rendus publics lors d’ateliers organisés.
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Un atelier organisé au mois de mars par la GRC
Deux ateliers ont été organisés en mars dernier par la Gendarmerie Royale du Canada. Ces ateliers ont eu lieu au mois de mars dernier, l’un a été organisé à Calgary, et l’autre à Toronto. Ces ateliers avaient pour but une sensibilisation des entreprises sur les risques de bon nombre d’attaques.
Des sensibilisations ont en effet été faites sur les risques d’espionnage industriel, de cyber attaques, d’ingérence étrangère, de sabotage et de terrorisme. Un bon nombre de documents ont été remis aux participants, pour plus d’informations par rapport à ces faits. Le Service canadien du renseignement de sécurité (Scrs) a mis en place un matériel qui a été présenté lors de l’atelier.
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Une quête pour retrouver des informations
La Scrs qui a présenté ce matériel ajoute que des sociétés d’État, des entreprises affiliées, ainsi que des pays qui n’ont pas la même vision du monde, sont en ce moment dans une quête internationale. Cette quête prévoit de mettre la main sur des savoir-faire et des technologies qui sont poussés par des ambitions militaires ou économiques.
Ce sont des informations dont a bénéficié la presse canadienne, en vertu de la loi sur l’accès à l’information. Il s’agit de documents qui ne nomment aucun pays en particulier. Il est cependant un passage d’un rapport du gouvernement américain qui précise qu’il y a des nations rivales comme la Chine, qui parviennent à dérober chaque année aux États unis des secrets commerciaux et individuels qui peuvent valoir des centaines de milliards de dollars.
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Des conseils pour une meilleure protection des renseignements
Les ateliers qui sont organisés ont pour but d’apporter des explications sur les techniques qui sont utilisées par les adversaires du Canada. Des conseils sont ensuite donnés pour une protection des renseignements confidentiels et les actifs. Les organismes de sécurité canadiens dévoilent ainsi leurs préoccupations.
Quant au Canada, il vise à pouvoir permettre à la marque chinoise Huawei Technologies de participer au développement d’un réseau de télécommunication 5G. Le gouvernement fédéral a été mis en garde contre une telle décision, par d’anciens employés des services de sécurité canadiens et deux membres du comité sur le renseignement de sécurité du Sénat américain.